L'Introduction
Le Rap a été toujours une musique de contéstation. Cette culture américaine noire s'est exportée partout dans le monde et notre pays Madagascar n'a pas échapé à cela. Ce sont surtout les jeunes qui goûtent le Rap Gasy. Issu des ghéttos noirs et undergroud, la rivalité (musicale) entre clan (musical) est une tradition de cette tendance. Dans certain pays comme la France, cette rivalité musicale s'est tournée en affrontement réel entre deux rappeurs. Je vais livrer aujourd'hui dans la musique de madagascar, ma vision sur la Rap Gasy.
L'Evolution Du Rap Gasy
Le rap gasy a commencé par vivre underground comme le rap originel américain. Cette musique était mal comprise par les ainés et elle a été considérée comme anti-sociale. Car cette musique rap parle anglais, elle amène une attitude anglophone jugée sans 'respect' et trop 'libre' sans 'moral' même, aussi très peu d'ainés malgaches parlent anglais. J'ai vu des parents qui ont intérdit leur enfants à écouter et danser le rap, parce qu'il paraît que ces artistes raps étrangers s'évoluent au milieu des objets stupéfiants...C'était surtout des jeunes issus de familles riches malgaches qui rappaient. Ils ont importé à Madagascar l'esprit hip hop avec le gang, le graffiti, avec le rythme et les instruments spécials rap. Ils ont très bien compris l'esprit rap et Hip Hop. Bien sûr, leurs textes étaient anti-sociaux et très politiques. Cela n'est pas nouveau. C'est pour cela que les rappeurs sont égocentriques, ou même un tantinet narcissiques, cette rebellion artistique n'est pas nouveau non plus. Les rappeurs ouvrent les yeux de la socièté et bousculent les gouvernants pour faire beaucoup d'éfforts. À madagascar, alors, nos jeunes rappeurs n'ont pas changé cet optique typiquement artistique. La seule différence s'est seulement la langue, beaucoup chantent en Malgache.
Cette passion malgache de rapper se produit par des autoproductions undergrounds aussi. Les jeunes artistes gasy contestent la 'légalité' des maisons de disque. Ils n'ont pas confiance aux aptitudes des producteurs proféssionnels à distribuer leurs oeuvres et à savourer le fruit de leur sueur. Cela non plus n'est pas nouveau. Il me semblait que les artistes du rap gasy étaient au début les seuls aritstes Malgaches à s'auto-produire. Cette attitude était nouvelle dans la culture musicale malgache. On peut dire c'était un nouveau souffle qui enrichissait cette discipline artistique.
Après il a y l'évolution de la situation. Tous les jeunes de toutes les couches sociales malgaches montent des groupes de rap. Toutes les attitudes citées en haut ne se sont pas changées, parcontre ils ont puisé des attitudes qui se sont démarquées de l'esprit original et cela a donné un autre style de rap typiquement Malgache.
Le Rap Typiquement Malagasy
Après l'imitation à l'originale alors, le rap typiquement vita gasy s'est émergé. Tous les nouveaux groupes de rap malgaches adoptent maintenant le freestyle. C'est ainsi qu'excelle les rappeurs gasy. Le freestyle est le domaine de prédilection de rap gasy. Et la nouvelle génération d'artistes savourent cet nouveau style car leur inspiration reste inépuisable. Encore une fois, les textes sont toujours contestataires. Ils parlent toujours des problèmes socio-politiques malgaches. En fait, les rappeurs gasy sont réellement des épines sur les pieds de princes politiques malgaches. Il me semble que la musique de rap gasy est le seul rythme dans la Grande île osant à critiquer ouvertement les régimes malgaches. Ils osent à défier les princes politiques sur la pauvreté éffrayante des Malgaches parce que cela est l'esprit du hip hop. Ils ne machent pas leur mots quand ils chantent un sujet. Et cela est vraiment l'art pur du rap. Oser dire la vérité que les autres personnes n'osent pas crier haut et fort. Raboussa un groupe de rap gasy dans 'Nareo Ve' Vous dénonce carrément l'attitude laxiste des princes politiques malgaches face à la pauvreté croissante de nos compatriotes.
Le Battle à La Malgache
Un autre point que moi j'ai envie de dire c'est l'affrontement artistique à la malgache. Les groupes de jeunes rappeurs se sont proféssionalisés et ils s'intègrent dans la voie loyale du show business. Ils poussent les portes des studios pour lancer leur affaires. Ils ont pris conscience que c'est mieux d'agir ainsi parce que l'esprit hip hop n'est plus tabou dans les familles malgaches. Avec la popularité de l'internet, les résaux sociaux,... les idées fausses vingt ans plutôt sont devenues érronées aujourd'hui. À Madagscar, les groupes de rappeurs s'affrontent musicalement ou plutôt amicalement sur scène et évitent les chansons qui fâchent. L'affrontement à la Malgache est dans la paix et dans le respect. Quand même les jeunes artistes de rap gasy n'oublient pas notre Fihavanana nationale même sur scène. Ils ne se laissent pas influencer par la piège de l'affrontement à l'Américaine. Ils réfusent le 'battle'. Ils n'ont pas suivi les exemples des rappeurs Français qui se sont vraiment affrontés physiquement et cela a causé des dégats humain et matériels. Cet affrontement entre chanteurs de rap est une tradition culturelle urbaine. Traditionnellement, l'affrontement entre clans de rappeurs se cachent la notion de provocation et de la violence. Mais est-ce cela est nécéssaire si on fait du business?
La Conclusion
Pour finir, j'espère que ma vision sur le rap gasy ne gène personne. Le rap gasy a encore beaucoup de jour devant lui. C'est un business très lucratif. Le réfus de la violence et de la provocation sur scène est vraiment loué. Cette maturité malgache fait avancer le rap typiquement malagasy. D'ailleurs, le show business malgache n'a besoin ni de violence ni de la provocation. Cela n'a pas de place dans la culture musicale urbaine malgache. Vive le Fihavanana Nationale, Vive le rap gasy!
Source:
Donaben'ny rap gasy
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