Je n'aime pas parler de la mort aujourd'hui mais je ne peux pas me taire sur ce sujet. La mort fait partie des circonstances de notre existence. Générallement, nous ne connaissons pas la date de notre grand départ. Pourtant, il y a des gens qui sachent que leur fin est proche parce qu'ils gènent certaines personnes par leur actions, leur politique, ...Musique malgache à l'enterrement est le sujet que je choisis dans ce blog sur le Hira Gasy.
Brève Explosée de la Philosophie de la mort dans la Société Malgache
Avant l'arrivée de la colonisation française, les Malgaches ne savent pas pratiquer le suicide. La vie pour les Malgaches est très chère et très précieuse. Ils disaient toujours 'Lahitokana Ny Aina' la vie est un fils unique ou bien 'Aleo Maty Rahampitso Toy Izay Maty Anio' Vaut mieux mourrir demain qu'aujourd'hui. Mais, quand les Français colonisent Madagascar durant soixante-dix ans, certains Malgaches ont vite oublié cette précèpte ancêstrale et commettent de la suicide. Parce qu'il ont copié les Français et la vie pendant la colonisation était terrible. Actuellement, certains Malgaches pratiquent le suicide, ce héritage de la colonisation.
Pour le Malgache, la mort est une porte qui va vers l'Ouest. Pendant, la visite de la famille d'un défunt, il ne manquera pas de dire pendant son Kabarim-pahoriana l'art oratoire funèbre qui est différent de l'éloge funèbre que la personne décédée va désormais dans la porte vers l'Ouest afin d'alléger la souffrance de la famille en ce moment difficile. Cette pensée est héritée de la société asiatique considérant le coucher du soleil comme la fin de la vie biologique d'une personne.
Le Fihavanana national la solidarité à la Malgache est la cellule même de la société Malagche mais après la mort les Malgaches sont enterrés dans un caveau familiale. Ce caveau familiale renferme le reste de toute une famille. Et le fait de placer ensemble dans un caveau familial le reste de tous les défunts d'une même famille est la continuité de ce Fihavanana même après la mort. Les Malgaches disaient toujours 'Velona Iray Tanàna, Maty Iray Fasana' Vivant on habite tous dans une seule ville, Décéder on est enterré dans un seul tombeau.
Dans la société Malgache aussi, la place du Famadihana le retournement de la mort prend une place importante. Je ne vais pas relater ici les gens qui le pratiquent et ceux qui ne le font pas. Je vais seulement me contenter d'écrire ma pensée sur ce sujet. Cette tradition se veut un moment de liesse pas de malheur. Alors, le famadihana se fait en dansant, en chantant, en mangeant...Cette tradition est très onéreuse pour la famille qui l'organise. Mais le principal but c'est de rechanger le vieux linceuil qui emballait le corps des familles décédées il y a quelques années déjà. Selon la tradition, le suaire doit être obligatoirement en soie. Ce type de soie est fait spécial pour les personnes mortes....
Musique Malgache à l'Enterrement
Ce sont surtout la musique évangélique qui pré-dominent toute la société. Cette musique gospel peut être des chants catholiques ou protéstants ou inter-églises. D'ailleurs, beaucoup de familles Malgaches font une petite messe avant l'enterrement total du défunt. Cette domination de la musique évangélique s'explique par de multiple raisons. Cette musique évangélique est toujours chantée dans tous les évenements de la société Malgache. Pratiquement, toutes les masses-médias à Madagascar diffusent la musique gospel locale parce que les mélomanes adorent écouter ce genre de musique. Les transporteurs de passagers d'une ville à l'autre jouent cette musique dans son lecteur DVD à bord. Même dans les vols de long-courrier de l'Air Madagascar, on peut les entendre. Et j'en passe... la puissance des églises de Jésus Christ dans la vie courrante entraine automatiquement les fidèles à admirer cette musique. Socialement, les bonnes soeurs s'occupent toujours les nécéssiteux et surtout maintenant avec cette pauvreté récurrente qui sévit à la Grande Ile, la communauté catholique augmente leur participation à resoudre des problèmes sociaux de la vie quotidienne pour colmater l'absence flagrant de l'État. Il y a aussi cet espoir d'une vie meilleur après la mort. Les fidéles espèrent que Dieu accordent une vie au-de-là à la personne décédée. Cette demande se fait par les chants chrétiens pendant l'enterrement.
Conclusion
Cette agréssivité de la foi chrétienne transforme définitivement la société Malgache du vingt-unième Siécles. Cela parcontre augmente vertigineusement la pauvreté à la Grande Ile. La raison est simple. Bien que Chrétiens, les Malgaches ne vivent pas entièrement cette vie chrétienne à fond mais ils préfèrent toujours une vie à moitié monde et à moitié chrétienne. Il est temps que les Malgaches décident réellement le chemin qu'ils veulent suivre. A droite, c'est la voie difficile mais qui va tout droit à Jésus Christ; à gauche une belle route mais qui s'éloigne de Dieu. Parce que cette mentalité ancêstrale bloque dangereusement l'évolution de la société Malgache. Et provoque des effets pervers à la societe Malgache.
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