L'Introduction
Le fihavanana se définit comme une vie sociale ancestrale qui constitue le poumon de la solidarité et de l'entre-aide dans le quartier, la ville, la région et le pays sans distinction ni de race ni de classe. Le fihavanana s'est constitué dans la socièté malgache après la formation du peuple de Madagascar qui venait de quatre horizons. Ce mot cher aux Malgaches constitue une véritable spécificité de la socièté malgache. Tous les voisins se considèrent comme de la famille bien que des liens sanguins n'existent pas. Dans la musique de madagascar aujourd'hui, je vais vous déceler l'approche des artistes côtiers sur la relation entre fihavanana et mozika gasy, ensuite on va décortiquer l'intérprétation du fihavanana sur certains éthnies malagasy et enfin, la mozika malagasy qui parle vraiment du fihavanana.
Le fihavanana se définit comme une vie sociale ancestrale qui constitue le poumon de la solidarité et de l'entre-aide dans le quartier, la ville, la région et le pays sans distinction ni de race ni de classe. Le fihavanana s'est constitué dans la socièté malgache après la formation du peuple de Madagascar qui venait de quatre horizons. Ce mot cher aux Malgaches constitue une véritable spécificité de la socièté malgache. Tous les voisins se considèrent comme de la famille bien que des liens sanguins n'existent pas. Dans la musique de madagascar aujourd'hui, je vais vous déceler l'approche des artistes côtiers sur la relation entre fihavanana et mozika gasy, ensuite on va décortiquer l'intérprétation du fihavanana sur certains éthnies malagasy et enfin, la mozika malagasy qui parle vraiment du fihavanana.
Interprétation Des Côtiers Du Fihavanana
Lorsqu'on fait une approche musicale sur le fihavanana on constate que tous les côtiers ont leur façons d'interpréter ce mot. Sur les dix-huit éthnies officiels de Madagascar, les seize sont tous des côtiers. Ils comprennent le sens malgache du fihavanana mais ils n'arrivent pas à trouver une interpretation commune en matière musicale de ce mot. Oui, je suis d'accords que chaque groupe éthnique a une pléiade de chanteurs de mozika gasy qui se vantent du fihavanana national mais jusqu'à aujourd'hui, aucun artiste côtier n'a reussi à unir le coeur de tout le monde y compris les Hauts-Plateaux d'avoir une mozika gasy qui rappelle toujours que le fihavanana est bel et bien malgache. Attention, je ne dis pas que nous les côtiers ignorent ou évitent ce sujet dans la mozika gasy. Cela reste un défi majeur pour tous les artistes malagasy. Mon raisonnement est simple les côtiers sont beaucoup plus nombreux que les Hauts-Plateaux. Surtout ne me dites pas que c'est insurmontable s'il vous plaît. Je sais très bien que les artistes malagasy sont capables de trouver l'inspiration adéquate pour arriver à ce but. Mon approche ici se caracterise par le fait que les artistes côtiers savent chanter, savent danser et savent faire une très belle composition musicale sur tous les sujets qui touchent au socio-politique de la vie des Malgaches. Mais la seule tube qui rappelle toujours que le Malgache et le fihavanana est un n'est pas encore né. À quand? C'est aux artistes de repondre cette question par les actes.
Lorsqu'on fait une approche musicale sur le fihavanana on constate que tous les côtiers ont leur façons d'interpréter ce mot. Sur les dix-huit éthnies officiels de Madagascar, les seize sont tous des côtiers. Ils comprennent le sens malgache du fihavanana mais ils n'arrivent pas à trouver une interpretation commune en matière musicale de ce mot. Oui, je suis d'accords que chaque groupe éthnique a une pléiade de chanteurs de mozika gasy qui se vantent du fihavanana national mais jusqu'à aujourd'hui, aucun artiste côtier n'a reussi à unir le coeur de tout le monde y compris les Hauts-Plateaux d'avoir une mozika gasy qui rappelle toujours que le fihavanana est bel et bien malgache. Attention, je ne dis pas que nous les côtiers ignorent ou évitent ce sujet dans la mozika gasy. Cela reste un défi majeur pour tous les artistes malagasy. Mon raisonnement est simple les côtiers sont beaucoup plus nombreux que les Hauts-Plateaux. Surtout ne me dites pas que c'est insurmontable s'il vous plaît. Je sais très bien que les artistes malagasy sont capables de trouver l'inspiration adéquate pour arriver à ce but. Mon approche ici se caracterise par le fait que les artistes côtiers savent chanter, savent danser et savent faire une très belle composition musicale sur tous les sujets qui touchent au socio-politique de la vie des Malgaches. Mais la seule tube qui rappelle toujours que le Malgache et le fihavanana est un n'est pas encore né. À quand? C'est aux artistes de repondre cette question par les actes.
Le Fihavanana Entre Éthnies Malagasy
Cette façon d'interpréter le fihavanana chez les côtiers est sentie lorsqu'on a déjà habité dans les côtes de Madagascar. En prenant quelques faits réel, les Antakarana éthnies qui peuplent le Grand Nord de Madagascar ont toujours un rancoeur sur les merina à cause des guerres tribales qui dataient des années lumières. Les conquettes de Radama I laissaient des traces jusqu'à nos jours. Dès qu'il y ait un embourbement politique, les merina qui habitent dans la région du Nord sont les premières victimes et ils doivent quitter illico presto cet endroit. Moi, de côté de mon père je suis Tsimihety et celle de ma mère Merina, je me suis souvent fait des discussions à la limite des raisonnables avec des amis Antakarana. Ils disent toujours des choses péjoratives sur les borizano prononcé bourizànou: c'est le nom des merina. Un autre fait réel, les Betsimisaraka du Nord et les éthnies du Sud sont touours réservés et se méfient touours des merina. Ceux qui ont vecu les cauchemars au début des années soixante-dix savent en parler. Tous ces problèms là datent des années lumières mais le clivage est toujours senti au sein des sociètés cotières.
L'interprétation Des Hauts-Plateaux
L'éthnie merina a très bien compris la vraie sens du fihavanana en matière de mozika gasy. Alors une chanson bien distincte s'est émergée d'un artiste des Hauts-Plateaux. À chaque fois que les gens chantent ce morceau, tous les autres personnes les suivent directement sans hésitation. Cette mozika gasy est 'Mifankatiava ihany'
Mifankatiava ihany
Raha mbola velona aina
Tsy misy toy izany ny mampifaly saina
Ny maty efa lasa
Tsy azontsika antsoina
Isika no mikasa
Ny ratsy hadinoina re
Ny maty efa lasa
Tsy azontsika antsoina
isika no mikasa
Ny ratsy hadinoina
Koa raha tsy fotoana ela
No hipetrahana eto
Andeha re
Andeha re mba hifamela
Andeha hifamela mba tsy harahin-tsento
Mba tsy harahin-tsento
Andeha re Andeha re
Mba hifamela
Mba tsy arahin-tsento
Dans chaque famille merina, entre groupe d'amis, dans les fokontany partout à Antananarivo, les gens savent chanter cette chanson. Cette mozika gasy était composée par Naka Rabemanantsoa (1892-1952) et chantée pour la première fois par son groupe théatral Troupe Analamanga en 1929. Le message de cette mozika gasy nous rappelle toujours que le fihavanana est une perle d'une valeur inéstimable et indémodable de la socièté malgache sans distinction.
Le Mariage Entre Éthnie Différents
Enfin, le clivage entre les éthnies malgaches est maintenant presque vaincu par le mariage entre deux différents éthnies. Il est temps pour la nouvelle génération de côtiers de mettre de côté ce clivage tribal. Malheureusement, nos princes exploitent toujours cette différence tribale à chaque trouble politique. Mais les Malgaches sont mûres.
La Conclusion
Cette liaison par le biais du mariage renforce le fihavanana à Madagascar. Et j'espère un jour, un artiste malagasy trouvera une nouvelle tube qui cimente notre fihavanana national et unit tous les Malgaches. 'Mifankatiava ihany' est une belle chanson qui est désormais classée dans le Kalon'ny fahiny la mozika gasy classique, générallement elle est pour les Hauts-Plateaux mais pas pour tous les Malagasy. Mais 'Mifankatiava ihany' est aussi une dame de quatre-vingt-cinq ans, une nouvelle chanson est vivement souhaitée messieux et mes dames artistes. Aussi, que les hauts-plateaux ne considèrent plus les côtiers d'être tambany de la race basse ou de seconde catégorie. Nous sommes tous des Malagasy côtiers ou hauts-plateaux. Notre différence est notre ultime richesse.
Enfin, le clivage entre les éthnies malgaches est maintenant presque vaincu par le mariage entre deux différents éthnies. Il est temps pour la nouvelle génération de côtiers de mettre de côté ce clivage tribal. Malheureusement, nos princes exploitent toujours cette différence tribale à chaque trouble politique. Mais les Malgaches sont mûres.
La Conclusion
Cette liaison par le biais du mariage renforce le fihavanana à Madagascar. Et j'espère un jour, un artiste malagasy trouvera une nouvelle tube qui cimente notre fihavanana national et unit tous les Malgaches. 'Mifankatiava ihany' est une belle chanson qui est désormais classée dans le Kalon'ny fahiny la mozika gasy classique, générallement elle est pour les Hauts-Plateaux mais pas pour tous les Malagasy. Mais 'Mifankatiava ihany' est aussi une dame de quatre-vingt-cinq ans, une nouvelle chanson est vivement souhaitée messieux et mes dames artistes. Aussi, que les hauts-plateaux ne considèrent plus les côtiers d'être tambany de la race basse ou de seconde catégorie. Nous sommes tous des Malagasy côtiers ou hauts-plateaux. Notre différence est notre ultime richesse.
Source:
-www.gasykamanja.com/hira/tononkira_gasy---solika-0-mifankatiava_ihany-3223.html
-commons.wikimedia.org/wiki/File:Troupe_Analamanga_-_Mifankatiava.ogg
Malagasy Music Et Boites De Nuits | Couples Myhtiques Musicaux | Famoran-jaza Et Mozika Gasy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire