Pourquoi Mifankatiava Ihany Est-T-Elle Toujours En Vougue?


     
L'Introduction

'Mifankatiava Ihany' Aimez Quand même est une chanson malgache créee par Naka Rabemanantsoa (1892-1952) et chantée pour la première fois par le troupe Analamanga en 1929. 'Mifankatiava ihany' est classée dans la chanson classique Malgache et met en lumière le fameux rythme Bà-Gasy le rythme Malgache calqué sur la chanson française des années vingts. Pourquoi Mifankatiava ihany est toujours en vogue? Alors que c'est une vieille chanson de quatre-vingt-cinq ans.


L' étymologique

D'abords le texte: Mifankatiava ihany' parle du 'fihavanana' national qui étymologiquement est la solidarité à la malgache la cellule même de la socièté malagasy. La population constituant Madagascar venait de toutes les horizons autour de l'île Rouge: Afrique, Moyen-orient, Asie sans oublier Europe aussi. Ils ont tous améné leur pierres de formation pour bâtir une nation. Et cela avait fait imploser un système qui cimentait la socièté Malagasy qu'est le 'Fihavanana.
Ce Fihavanana est le symbole aussi d'une socièté heureuse et en paix quand le texte dit 'ny mampifaly saina' qui fait heureux l'âme. Cela décèle aussi une socièté unie même s'il y a officiellement dix-huit groupes éthniques à Madagascar. Les princes politiques ont tenté plusieurs fois de créer des troubles éthniques mais cela ne passe pas aux yuex de la population. Depuis trente ans, les éthnies malgaches se sont entre-liés en mariage et cela raffermit encore plus cette socièté. Madagascar a connu plusieurs 'guerres civiles': 1972, 1991, 2002, 2009 à 2013. Je ne sais pas si politiquement on peut appeller ces troubles de guerres civiles parce qu'il y avait très peu de sang qui coule si on compare à des guerres civiles qui se situent en Afrique. Je préfère le nommer 'Trouble Politique'.


La Connotation Chrétienne

'Ny ratsy hadinoina re' le mal sera oublié est la condition principale pour garder la paix et l'âme heureuse. Ce culte de la tolérance et du pardon sont une philosophie héritée des pères et pasteurs qui ont évangélisé Madagascar au dix-neuvième Siècles. Cette notion de pardon est la trace de la chrétièneté dans la racine même de la socièté malgache. Cette pensée a poursuvi son chemin jusqu'à nos jours. Au début du commencement de l'évangilisation de l'Île Rouge au dix-neuvième Siècles, les Malgaches ont accépté la réligion chrétienne parce qu'il y a aussi cette racine inéffacable cachée hébreuse. En fait cela rappelle toujours aux ensegnements du Christ dans les évangiles 'aimez-vous les uns des autres'. '...raha tsy fotoana ela no hipetrahana eto' si le temps de la vie set court, cette socièté de Fihavanana est consciente de ce fait. Cette socièté a donc considéré que la vie est très précieuse. Beaucoup de proverbes malgaches parlent de cette vie précieuse: 'Aleo maty rahampitso toy izay maty anio' il est préférable de mourrir demain qu'aujourd'hui, 'lahy tokana ny aina' la vie est un enfant mâle unique...



L'Inexistence De La Laicité

Ensuite socialement, tout le monde est conscient le rôle des églises de Jésus Christ à Madagascar et dans la socièté en particulière. La participation des églises dans les oeuvres sociales est datée du dix-neuvième Siècles et cela n'a jamais céssé. Il faut souligner aussi que l'État Malgache même travaille étroitement avec les églises malgaches: les médias de l'État diffusent à volonté les chansons évangéliques locales à n'importe quel moment de la journée; lors de la célébration de la fête de l'indépendance, les chorales animent l'ambiance avant le commencement du défilé militaire à Mahamasina ou même ils chantent à la palace présidencielle lors du ccktail offert à tous les invités et j'en passe...Les bonnes soeurs et les pères vivent étroitement avec cette socièté de tolérance et de paix.


La Base Issue De Bà-Gasy

Enfin, musicalement, cette chanson rappelle toujours ce rythme malgache le Bà-Gasy qui est l'ancêtre des rythmes modernes de la musique de madagascar et des Hauts-Plateaux en particulier. Je peux dire que ce Bà-Gasy est toujours une fièrté musicale qui constitue la base incontéstable de la musique malgache. Aussi, il est un rythme simple qui ne nécessite pas des instruments compliqués. À mes yeux, la piano est le parfait instrument qui rime bien avec ce rythme. Et je ne crois pas que l'utilisation des instruments musicaux téchnologiques amélioreront le son du Bà-Gasy. Cela dénaturera ce rythme original. Ce n'est pas que je suis protectioniste mais en analysant l'histoire du Bà-Gasy, après Naka Rabemanantsoa, beaucoup d'artistes des Hauts-Plateaux ont continué à le jouer et cela a toujours bien marché. Andrianary Ratianarivo, Ny Troupe Jeannette, Ny Nanahary et tant d'autres ... ont des répértoires musicales en Bà-Gasy.


La Conclusion

     En conclusion, cette chanson est toujours en vogue parce qu'elle reste un véritable répère d'identité à chaque génération succéssive. Cette tube a taversé toutes les époques et les régimes à Madagascar mais elle a aussi véhiculé un rythme bien malgache la base des rythmes contemporains des Hauts-Plateaux. Cette musique aussi renforce toujours le lien entre les Malgaches et Jésus Christ afin de aèrer une socièté de Fihavanana et de Pardon. Cette socièté ne s'est jamais éssoufflé malgré toutes les 'péripéties' politiques que madagascar a traversé. Mais que deviendra-t-elle la socièté Malgache si jamais demain la nouvelle génération se fera pièger par l'hypocrisie de la laïcité?


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