L'Introduction
Tout le monde sait que Madagascar regorge d'énormes potentialités humaines et économiques mais tout le monde sait que les professionnels de la politique malgaches manquent énorment d'imagination pour mettre au profit de ce 'tout le monde' cette potentialité Malgache. La musique malgache défie les politiques quand cette équation que j'ai évoqué en haut perdure. Je ne suis pas le premier malagasy qui écris ce fait flagrant chez nous.
Les Journalistes Et Les Chanteurs Qui Dérangent
Les journalistes Malagasy ne mâchent pas leur mots quand ils dénoncent la cupidité, l'hypocrisie et les magouilles de tous genres au sein de cette politique Malgache. Il n'y a qu'aller voir les journaux malgaches sortis journaliers. Ce qui est effrayant dans cette histoire c'est que les professionnels de la politique commencent déjà à fermer la gueule de ces yeux du peuple. Car ils gênent les abeilles qui viennent sucer les nectars de fleurs pour sucrer une ruche déjà lourde de miel. Revenons à notre sujet. La vraie contestation musicale s'est réellement commencé à partir de 1972 l'année de la chute du régime du Parti Social Démocrate. C'était lors de refus du pouvoir de PSD qu'était né le groupe Mahaleo.
Ce groupe a commencé par dénoncer la noblesse merina sur l'expliotation abusive des jeunes venant de famille vulnérable. Quand la deuxième République a vu le jour, le même groupe a utilisé la musique malgache pour défier les politiques. Cette fois-ci, c'était la politique générale des gouvernements socialistes qu'ils ont attaqué. Alors pour contourner la censure, les artistes savent jouer artistiquement et avec poêsie les textes de leurs chansons. Dans 'Bemolanga' cela est très visible. La conséquence fût immédiate. Les politiques n'étaient pas dûpes. Tout le monde a connu la suite après. Les sanctions sur le groupe Mahaleo fleuvent de la part des princes politiques socialistes. Pourtant, le groupe Mahaleo est sorti très fort de ces épreuves. Cela renforce encore plus le rôle de la musique malgache dans la socio-politique de la Grande Île. Un autre c'est Sareraka. Sareraka aussi a été un chanteur Malgache osé défier les politiques. Mais lui, c'était surtout le Président Ratsiraka lui-même que ses critiques fusaient. Dans l'un de ses clips musicaux, Sareraka a dénoncé l'image du Président un peu trop éxagéré à ses yeux. Alors aux yeux des mélomanes Malgaches, ces deux artistes sont anti-socialistes. Après, pendant le mandat du Président Zafy, les promesses politiques des ténors de Force Vive à la place de 13 Mai, ne s'étaient pas tenues, alors le chanteur TSANGA osait demander dans l'un de ses morceaux Aia Pasitera, Aia Dokotera fa marary ny aiko ô...Où est le pasteur, où est le Docteur car mon corps est malade. Pasitera était le Pasteur Andriamanjato Président de l'Assemblée Nationale de l'époque, Dokotera a été le Professeur Zafy Albert le premier Président de la République de la Troisième République; ils ont apparement oublié ce dont ils ont dit pendant la lutte pour 'faire tomber les mûrs de Jérico' de l'époque. Il y avait une inflation de 33% en ces temps là. Nous sommes en 1994. Rosy a enfoncé le clou en sortant le tube 'lera' pour choisir son camps ouvertement et choisi comme à l'accoutumée le Président Ratsiraka; il a aussi dénoncé le laxisme des princes politiques de l'èrè Zafy Albert; 'lera' preparait l'opinion publique malgache pour l'arrivée de l'Amiral Ratsiraka pour 'sauver' les Malgaches. Il ne faut jamais oublier les artistes de rap gasy qui font le malheur des politiques malgaches.
Eux, ils ne machent pas leur mots quand leur musiques défient les politiques. Ils sont les dures-à-cuire des artistes musicaux. Leur paroles blèssent les professionnels de la politique et font ouvrir les yeux de tout le monde. Ils se rebèllent dans une socièté défigurée par les politiques. Ce style de texte est typiquement traditionnel de la musique rap.
La Conclusion
Pour finir, tous ces faits-là me mettent une baume au coeur parce que les professionnels de la politique Malgaches sont épiés sur leur fait et gestes. Ils représentent le peuple mais pas seulement leur famille. Les artistes surveillent de près les politiques, leur agissements. Dès que les chanteurs décèlent quelques choses d'anormales, ils prennent leur responsabilité pour informer la population. Les journalistes les attendent dans un coin parce qu'ils se méfient toujours de nouveaux princes politiques qui reçoivent du pouvoir et l'applique pour son propre compte. Il ne faut pas oublier aussi les auteurs malgaches. Et les artistes Malgaches doivent utiliser la musique malgache pour défier les politiques dans l'Île-Rouge.
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