Les 2 Époques de la Censure Artistique à Madagascar



Introduction

                   Le rêve de tous les artistes c'est de pouvoir diffuser son oeuvre sans la barrière politique ni réligieuse... Mais dans beaucoup de pays, cette censure gêne massivement la diffusion des oeuvres culturelles. Alors, pour 'éviter' à la censure, les artistes sont obligés de contourner la 'loi'. Et le public aime à jouer dans le jeu de cache-cache entre les politiques et les artistes. À Madagascar, la censure a toujours existé. Tantôt elle est très sévère, tantôt elle se détente. Mais, dans l'histoire de notre pays, les 2 époques de la censure les plus dure que je vais vous narrer dans ce blog sur la musique malgache.




Le Pouvoir Colonial 

D'après l'histoire, Madagascar a été colonisée par la France de  Septembre 1895 jusqu'en Juin 1960. C'est pendant cet érè colonial que se déroule la première censure dans l'histoire de la Grande-île.

La diffusion massivement de la culture française dans la société Malagasy a freiné énorment la propagation de la culture Malgache au sein même de chaque région de Madagascar. Cette technique se fait par montrer aux gens 'peu civilisés' la beauté de cette culture importée. La culture française amène dans la société tout ce qui était éphémère, beauté et même jugée amorale dans certain cas. Elle était à la mode et moderne. Cette culture importée était une marque aussi de richesse. Mais, il y aussi une mentalité qui se colle avec cette tradition importée, la personne qui l'adopte est souvent considérée comme 'civilisée'. Cette façon d'éparpiller la culture française a été difficile à percevoir directement par les Malagasy. Le but était d'imposer silencieusement pour mieux diriger... C'est une arme redoutable que la plupart des pays colonisateurs ont utilisé afin de mieux maîtriser les indigènes. Ils ont améné leur langue, leur tradition, leur mode de vie, leur mode de travail,... Les indigènes étaient des gens peu civilisés et ils ont 'besoin' d'être 'inculqué' pour être facilement 'exploité' à volonté par les nouveaux occupants... C'était une arme silencieuse et invisible et très difficile à percevoir. Tantôt elle berce, tantôt elle est éphèmere...

Après l'arrivée de la Radio 'Publique' qui fût appelée au début Radio Tananarive en Avril 1931, les choses se sont endurcies. Le pouvoir colonial  a imposé des lois directes de censure pour maîtriser l'utilisation des masses-médias. Donc, tous ceux qui veulent 'diffuser' doivent recevoir l'aval du pouvoir en place. La grande crainte du pouvoir pendant cette période là était toujours les messages insurectionnels pour inciter les gens à se rebeller contre le 'pouvoir'. Malgré la présence massive des 'yeux' partout dans toutes les appareils de l'État colonial français et dans la société Malagasy, il y avait des 'messages' qui se sont quand même arrivés à passer le filtre imposé par le pouvoir...
Ainsi, toutes les oeuvre qui 'insultaient' le pouvoir colonial étaient interdits de diffusion dans les masse-médias. Toutes les chansons à caractères nationalisme étaient interdits d'antenne...




La Révolution Socialisme Malagasy

D'après toujours l'histoire, la révolution socialisme Malagasy a débuté en Juin 1975 jusqu'en Août 1992. C'est ici la second censure dans l'histoire de Madagascar...

La main mise sur tout ce qui bouge à Madagascar était l'arme fatale des socialistes Malagasy dans le temps. Surveiller tout le monde discrètement, interdire à tout le monde de faire ceci ou celà. Beaucoup d'artistes Gasy ont été interdits d'antennes car ils ont franchis la ligne jaune qu'il ne fallait pas marcher. Comme durant la colonisation, si l'artiste dit du 'mal' au pouvoir, cette personne peut dire au revoir à son oeuvre et qu'on l'attendra jamais dans les masses-médias. Ce serait un péché capital. C'était pendant les périodes socialistes, que les Malagasy ont commencé à goûter la pauvreté. Et les critiques sur les actions des politiques peuvent améner des vrais ennuis. Que ce soient journalistes, chanteurs, artistes, ils doivent se tenir bien tranquille pour ne pas mettre en colère ceux qui ont tenu les rênes du pouvoir. Et celui ou celle qui a franchi la ligne jaune aurait supporté directement la conséquence de leur action. Les politiques dans l'érè socialisme à la Grande-île ne badinent pas avec leur images. Comme le pouvoir colonial, les socialistes avaient des yeux partout. Ils ont épié tout le monde...

 Et s'ils ont jugé qu'un tel ou un autre soit dangeureux pour leur pouvoir, c'était le coffrage directement que les politiques ont imposé.

Les solutions pour Contrer ces Systèmes

Pendant la présence française, Il y avait surement des complices dans le filtre du pouvoir colonial pour 'contourner' le système français. Des messages se sont parvenus aux destinataires pendant les dernières années de la présence européènne. En diffusant des messages avec humour ou des mots de passe en malgache dans la radio nationale ou les journaux, les messages sont parvenus à leur destination.
Pendant la colonisation toujours, le réveil des artistes Malgaches ont atténué la présence massive de la culture française dans la société Malgache. Cela a même froissé cette culture jugée très 'à la mode'. Après 25 ans de colonisation, les indigènes Malagasy se sont devenus diplomés des écoles françaises et cette nouvelle génération fraichement diplomée a bousculé la domination ostentatoire de la culture française à Madagascar pendant l'érè colonial. L'une des méthode utilisée dans le temps était par exemple les livres et les journaux en écrivant des poëmes, des histoires... pour se vanter de la beauté de cette culture 'malagasy' et de la pérenniser. Cela avait apporté des résultàts probants dans l'ensemble de la société Malgache.

Les artistes Malagasy qui ont goûté la censure pendant les pouvoirs des socialistes avaient trouvé des idées géniales pour contourner les lois imposées par le pouvoir en place. Les artistes distribuent sous manteaux leur oeuvres. Ces oeuvres ne se sont pas passées par les distrubuteurs classiques car tout le monde savait qu'elles sont interdites de diffusion.
Une autre méthode utilisée par les artistes étaient de 'changer' le texte sous forme d'humour afin de diviser les avis de tout le monde. Mais, au fond quand on s'est assis et a analysé bien chaque phrase du texte d'une chanson, c'était en réalité un texte qui critiquait sévèrement les politiques en place.

Conclusion

                La censure au sens large du mot a toujours existé à Madagascar. Mais, les deux époques que je viens d'évoquer un peu plus haut sont les plus marquantes de l'histoire de la censure en générale. Actuellement, ce sont surtout les journalistes qui payent le frais s'ils commencent à se 'devier' de la route tracée pour tout le monde. À Madagascar, les politiques ne supportent toujours pas les 'coups bas' littéraires des écrivains et journalistes Malagasy ou étrangers afin de dénoncer leur attitude sévissant dans l'inaction face à cette pauvreté dont tout le monde à la Gande-île sait d'où elle vient.



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