L'Introduction
Aborder ce sujet délicat est génant pour moi. Chaque pays a le pouvoir de censurer de l'information ou de l'art qui est contre la politique du pouvoir en place. L'action de la censure peut être directe: interdit d'antenne des médias, interdit de toute exposition sur les places publics. ou bien cela peut être dure: emprisonnement, indifférence totale, intimidation, menace ou même déportation...Je peux vous dire que tous les pays du monde exercent ce sytème délicat pour maîtriser des élements jugés trop contestataires du système. La censure que je vais parler aujourd'hui est artistique.
La Censure Coloniale
Notre approche débute pendant la colonisation où il existait déjà des journaux locaux. La censure était bel et bien présente parce qu'il n'y avait pas question de donner toutes les informations pour les colonisés. Je m'explique. Pendant les soixante-dix ans de la colonisation française, il y avait toujous des patriotes malgaches qui se sont 'rébellés' contre le sytème colonial. Cette action patriotique a couté beaucoup de vie. Alors, si un texte ou un journal avait une connotation trop patriotisme ou critique trop, ainsi le pouvoir colonial l'eteindrait définitivement. Si par exemple, un texte dénonce la brutalité des colons français sur les champs de cisale ou du coton, cette article ne sortira jamais dans les journaux et est directement tombée aux oubliettes parce que le pouvoir colonial craint une insuréction malgache. Le pouvoir colonial craint une révolte des Malgaches. Le pouvoir colonial savait très bien du rôle de la presse écrite dans la socièté Malgache pendant les périodes chaudes de la colonisation. Il préfère directement couper la maladie la racine pour ne pas gangrèner le pays. Les colons français disaient qu'il triaient les meilleurs articles afin de les publier; mais la vérité était purement politique.
La Censure Néo-Coloniale
Après avoir obtenu l'indépendance en 1960, les Malgaches se sont redevenus maître de leur culture. Mais, je vous dis franchement que le système de la censure en générale utilisée par les colons étaient toujours en vigeur. Toutefois, cette fois-ci, le gouvernement malgache cible les artistes qui critiquent les actions gouvernementaux. L'administration de Président Tsiranana était strict sur l'image que les peuple donne à son président. Et le système sémi-liberal et néo-colonialisme adopté par les princes du PSD parti Social Democrate est la condition imposée par le gouvernement de l'époque pour avoir l'oeil sur Madagascar et continuer à controler notre culture par exemple.
Après la chute du régime de PSD en 1972, un vent de liberté a commencé à souffler sur la culture malagasy et la musique de madagascar en particulier. La censure plane toujours mais les deux pouvoirs militaires étaient complices avec les artistes malagasy afin de dénoncer les actions scandaleuse des princes politiques Malgaches.
La Censure Socialiste
Après les évenements de 1975 à Madagascar, le Président Ratsiraka est arrivé au pouvoir avec son parti Arema. Comme tout pouvoir socialiste, le culte de la personnalité était féroce. Éxactement comme avait fait le régime PSD quelques années plutôt, l'image du Président doit rester inviolable. Et le pouvoir Arema était 'parfait' aux yeux de leur princes. Les artistes gasy 'têtus' continuaient à crier le laxisme du gouvernement Arema. Mahaleo a été une des victimes de la censure musicale. Le groupe osait défier le pouvoir en place avec ses morceaux artistiques mais jugés trop génant. Les artistes malgaches bousculeurs des politiciens en ces temps-là palpent l'action gouvernementale avec beaucoup d'humour. Cette censure musicale malgache a été entretenue par les princes de l'Arema afin de garder l'image du vénérable Président, du pouvoir et du parti Arema. Comme les colons français, les princes de l'Arema sachent très bien que les Malgaches sont très sensibles aux chansons défiantes aux pouvoirs. Donc, ils essaiaient de mater cette révolution artistique et musicale.
Début De L'Auto-Censure
La règne de la censure musicale malgache a sonné en 1989 année de la visite du pape Jean Paul II à Madagascar. À partir de cette année, les princes politiques Malgaches qui se sont succédés au pouvoir se sont adaptés aux épines lancées par les artistes malgaches sur leur comportements politiques. Ce vent de liberté souffle sur toutes les créations artistiques à madagascar y compris les informations de tout genre.
La Conclusion
Enfin, la censure musicale malgache est toujours d'actualité. Et les artistes malgaches se méfient toujours des politiciens. C'est l'une des raisons qui pousse toujours nos artistes à chanter des textes avec humour et très artistique en utilisant des poêmes et des proverbes Malgaches. Cela les protègera de la censure abusive. En contournant ainsi la censure musicale, les chanteurs puissent toujours ouvrir les yeux de nos compatriotes sur les magouilles de tout genre pratiquées par nos princes dans l'ombre. Ainsi, les malagasy puissent être toujours restés éveillés sur leur vie socio-politique de Madagascar. Probablement, Madagascar est l'un des rare pays Africain où il y a très peu de censure musicale et artistique actuellement y compris journalistique.
Source:
-www.cfnpp.cornell.edu/images/wp150.pdf
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